Les immeubles surélevables à Paris et en périphérie n’ont jamais fait l’objet d’une comptabilisation minutieuse. Il est néanmoins intéressant de porter attention à l’étude de Michel Cantal-Dupart, publiée en 2010 et qui s’intitule « Le foncier de Paris peut-il être aérien ? Le surhaussement des immeubles ». En voici un extrait :
« Sur les 12 rues étudiées, nous avons dégagé une réserve ou capacité foncière aérienne d’environ 466.650 m2 en respectant les plafonds fixés par l’actuel PLU [Plan local d’urbanisme]. En prenant en compte l’ensemble des difficultés à venir et le temps nécessaire pour la maturation de ce projet, une réalisation d’environ 10 % est possible dans des délais courts, soit 46.665 m2. Ce qui représente 584 logements de 80 m2. Si on reporte cette proportion de 10 %, calculée sur 12 voies, à l’échelle des 6.003 voies parisiennes, Paris cache un potentiel de 292.000 logements de 80 m2 ».
- Préparation du support qui va accueillir le logement surélevé
- Montage de la surélévation (plancher, murs, isolation)
- Pose des portes et fenêtres
- Isolation, électricité, plomberie, revêtements
- Finitions
L’objectif est qu’à l’issue des travaux il n’y ait aucune gêne pour l’occupant du dernier étage. Quelque soit la situation, nous trouvons toujours des solutions. Cela se fait au cas par cas.
C’est la raison pour laquelle nous privilégions des matériaux nobles et des produits de haute qualité. Nous travaillons avec les meilleurs architectes et designers pour que la surélévation apporte encore plus de valeur pour les propriétaires ou copropriétaires.
Différents paramètres entrent en jeu, parmi lesquels :
- Situation de l’immeuble
- Statut du bâtiment
- Etat d’occupation
- Taille et complexité du projet
- Temps de réalisation nécessaire
- Matériaux choisis
- Obligations fiscales
- Intervenants spécialisés
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Construire avec des matériaux traditionnels présente des inconvénients majeurs : les travaux sont bruyants, sales, et le poids des ouvrages peut nécessiter des reprises de charges sur poutrelle métallique ou sur structure porteuse maçonnée.
A l’inverse, les structures en bois offrent des avantages considérables. Elles permettent de diminuer le temps de chantier, de pré-fabriquer en atelier, d’éviter les travaux salissants (chantier propre sans eau), d’économiser sur la mise en œuvre (poids, levage, temps), de respecter l’environnement. Le bois est par ailleurs très polyvalent, permettant une surélévation sur tous les supports, dans des zones difficiles d’accès et en site occupé.
Le métal est également une option intéressante, permettant de générer des économies et de faciliter la mise en oeuvre, (cinq fois plus léger que le béton).
La Ville est en train de préparer une modification de son Plan local d’urbanisme (PLU), laquelle sera prochainement soumise à enquête publique et doit être adoptée fin 2015 par le conseil de Paris. Les surélévations sont au programme, car elles sont facilitées par la suppression des règles de densité (COS), introduite par la loi ALUR*. « Il s’agit de renouer avec la tradition parisienne », argue Dominique Alba, directrice de l’Apur. « Entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe, près de 10% des immeubles sur rue ont été surélevés. Dans les années 1960-1980, on a préféré démolir et reconstruire. Cette période est une exception dans l’histoire de Paris », décrit l’architecte.
(source : http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Surelever-les-toits-de-Paris-718194)